tristounet.
Quelques
erreurs aussi comme en page 10 : les SSA n'ont pas été dissoutes en
juin 1940, mais fin 1944, de même les conductrices de cette
association ne furent pas 6 600 mais un peu plus de 300 ; page 9 il
est dit "les femmes sont présentes au sein de la Croix-Rouge,
la Société de secours aux blessés militaires, la section
sanitaire automobile ou encore les infirmières pilotes et/ou
parachutistes de l'air", en fait les Sections sanitaires
automobiles féminines (SSA), la Société de secours au blessés
militaires (SBM ou SSBM), les Infirmières pilotes et
secouristes de l'air (IPSA), pour reprendre les termes exactes, font
partie de la Croix-Rouge française qui, à cette époque, n'est pas
encore unifiée. La SSA fait partie de la SSBM qui elle-même fait
partie de la CRF, etc. ; Il aurait aussi fallu parler de ces milliers
de femmes qui servent l'Etat français dans divers domaines
intéressant le pays d'alors (aide aux prisonniers, ravitaillement,
défense passive, travail social, travail médical, etc.) ; les
monuments relatifs aux infirmières de la Grande Guerre sont bien
plus nombreux qu'on ne le pense, de fait les femmes n'ont pas été
oubliées. Ces mêmes monuments sont quantitativement moins nombreux
car le nombre de femmes mortes pendant la guerre est infime quant aux
milliers d'hommes morts au combat, de maladie, en service ou
d'accident ; etc.
Un
article qui intéressera les lecteurs qui ne connaissent pas le sujet.
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