Femmes tondues, Les bûchers de la Libération, de Dominique François, est bien différent des ouvrages parus jusqu’à présent sur le sujet. En quoi l’est-il ? En partie, grâce aux témoignages de femmes tondues qui représentent la moitié du livre. Le fait qu’ils proviennent essentiellement de Basse-Normandie, lui donne un caractère d’histoire locale. C’est d’ailleurs l'unique étude locale sur le sujet, éditée pour la première fois aux éditions Cheminements en 2006. La Normandie, avec le département d’Eure-et-Loir, sont les seuls lieux géographiques à bénéficier de travaux sur la question. Ceux de Gérard Leray sur Chartres et Nogent-le-Rotrou ont prolongé ceux de Dominique François.
N’oublions pas, au niveau national, les approches
novatrices de Alain Brossat et Fabrice Virgili. Outre, les témoignages,
d’autres chapitres abordent la tonte, l’épuration ou encore les tondeurs, d’une manière sociologique et psychologique plus qu’historique.
Un seul point « négatif », l’absence de références
bibliographiques ou de sources autres que les témoignages.
Dominique François, Femmes tondues, les bûchers de la
Libération, OREP, Bayeux, 2025, 94p., 20 euros
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