lundi 14 octobre 2024

NOUVEAUTE LIVRE : Sarah Rose D-DAY GIRLS (Mots-clés : SOE, agent secret, débarquement, Normandie; maquis, résistance)

 

Lorsque j’ai feuilleté, pour la première fois, l’épais livre de Sarah Rose, D-Day girls, je me suis dit, à moi-même, "encore un roman historique sur les résistantes". Mais, en y regardant de plus près, j’ai constaté l’absence de dialogues. J’ai  alors commencé à lire le premier chapitre qui m’a tout de suite plongé dans le cœur du sujet, tant par l’élégance de l’écriture, le talent de conteur, le souci du détail et la preuve d’un réel travail historique et journalistique. Ce livre n’est donc pas une fiction. 



En effet, l’auteur, Sarah Rose est une journaliste américaine, conférencière, ancienne chroniqueuse pour le Wall Street Journal, diplômée, au surplus, du Harvard College et de l’université de Chicago. Rien n’est placé au hasard dans ce livre. Ainsi, lorsqu’elle décrit l’une des protagonistes, Odette Sansom, au « teint frais », une note renvoi en fin d’ouvrage. Elle nous indique que ce détail, « teint frais », a été trouvé dans un carton des National Archives et n’est nullement une invention de sa part. Les descriptions des lieux (Londres, Blois, Bordeaux, etc.), des personnes, témoignent de recherches colossales qui donnent presque à D-Day girls la dimension « d’un roman » qui n’en est pas un. C’est pourtant un livre d’une rigueur historique qui me parait inattaquable.

L’essence de l’ouvrage parle de ces 39 femmes qui ont quitté, volontairement ou involontairement, vie et famille, pour rejoindre, en tant qu’agents féminins, le Special Operations Executive (SOE) britannique et devenir ainsi saboteuses en France afin de « préparer l’opération qui fera définitivement basculer le sort de la guerre, le Débarquement de Normandie ». « Une sur deux sera capturée, une sur trois ne reviendra pas. »

L’ouvrage se consacre essentiellement aux figures féminines du SOE que sont Andrée Borrel, Lise de Baissac, Odette Sansom, Yvonne Rudellat ou encore Mary Herbert, mais il demeure de nombreux autres protagonistes de premier ou second ordre. D-Day girls s’appuie sur un corpus de sources impressionnants, une volumineuse bibliographie, une multiplicité des témoignages, etc. qui en font un livre très complet en ce domaine.  Par ailleurs, Sarah Rose veut démontrer que les propos de l’historien de la guerre Max Hastings, qui qualifie les publications sur les agents féminins du SOE de « bla-bla romantique », ne tiennent pas la route, et elle y parvient sans mal. 

Comme nous l’avons dit plus haut, rien n’est laissé au hasard. « Tout ce qui apparaît entre guillemets provient de sources originales, parlées, écrites et rapportées par les protagonistes. » Et, comme le précise l’auteur « les sources peuvent, intentionnellement ou non, avoir raconté les événements d’une manière intéressée. »

Pour finir, Sarah Rose a souhaité rendre son livre cohérent, le plus clair, le plus vivant possible, afin qu’il fasse sens.

Nul besoin de vous dire qu'il s’adresse à tous les publiques par son accès facile.

Une très belle réalisation, sublimée par la traduction de l’anglais par Sylvain Savarin.

 

Sarah Rose, D-Day girls, éditions Blueman, 2024, 420 pages, 20 euros

lundi 26 août 2024

NOUVEAUTE LIVRE : Frédéric Pineau LES FEMMES AU SERVICE DE LA FRANCE 1939-1940 (Mots-clés : droit de vote, défense passive, drôle de guerre, armée du salut, secouristes, ambulancières)

 

Fortes de l’expérience de la Grande Guerre, des femmes, soutenues par des féministes réformistes et des militaires éclairés, entreprennent une réflexion concernant le rôle des femmes en temps de guerre. Bien qu’elles n’aient pas encore obtenu le droit de vote, elles souhaitent participer à la défense de la Nation. Pour nombre d’entre-elles c’est une première étape vers une reconnaissance complète de leurs droits civiques et sociaux.




Les études comme les initiatives sont nombreuses et touchent tous les domaines : armée de l’Air, armée de Terre, aide aux soldats, secourisme de l’air, parachutisme, etc. Bien vite, la « drôle de guerre » mettra un terme à ses atermoiements prometteurs pour une politique du réel. Dès lors, les femmes sont partout, à l’arrière, mais également sur le front. Cherchant à servir comme elles le peuvent, en oubliant en ces heures tragiques, qu’elles n’ont toujours pas obtenu le droit de vote.

Cet ouvrage étudie la réflexion qui se tient entre 1919 et 1939 quant au rôle des femmes temps de guerre et présente les multiples formations féminines créées entre les années 1920 et juin 1940 : les Assistantes du devoir national, le Corps auxiliaire féminin de l’aéronautique, les Équipes de chauffeuses et de chimistes de la défense nationale, la Légion des femmes étrangères volontaires en France ou encore les conductrices des Sections motorisées féminines qui, pour ces dernières, en juin 1940, participeront activement aux combats en transportant munitions et militaires.

 

PINEAU (Frédéric), Les Femmes au service de la France, Bayeux, OREP, 2024, 272 pages   29,90 euros

 

Les femmes au service de la France (orepeditions.com)

mercredi 24 juillet 2024

NOUVEAUTE LIVRE / Pierre Brana et Joëlle Dusseau COLLABORATRICES (Mots-clés : Collaboration, PPF, Gestapo, femmes tondues, actrices, Occupation)

 

Qu’est-ce que la Collaboration au féminin ? C’est, en substance, ce que Pierre Brana et Joëlle Dusseau ont cherché à définir au travers de leur livre Collaboratrices. Le sous-titre, Histoire des femmes qui ont soutenu le régime de Vichy et l’occupant nazi, 1940-1945, semble avoir, en partie, cerné la question, mais il n’en est rien, car le sujet est bien plus complexe qu’on ne le pense, souvent nuancé et contrasté. Certaines des personnes abordées dans ce livre peuvent-elles être considérées comme étant des collaboratrices ? pas certain.




De « quelques-unes à des milliers », les auteurs, cherchent, dans un premier temps à effectuer une typologie de la collaboration au féminin. Tout au long de leur étude, Pierre Brana et Joëlle Dusseau, s’appuient régulièrement sur l’édition de 1945 du fichier dit « des 100 000 collabos », une liste non exhaustive des « suspects et douteux », forte de 2106 pages et 96 492 noms de personnes. Chaque nom est suivi d’un ou plusieurs qualificatifs (cinquante) : « S » pour suspects, « Col » ou « C » pour collaboration, « Fra » pour Francisme, « Go » pour Gestapo, etc. Les femmes, et c’est là ce qui nous intéresse, y représentent 14 344 occurrences, mais dans les faits le chiffre « dépasse de beaucoup l’estimation de dix mille » de la liste.  Cette base a permis,  pour partie, de définir les différents types de collaborations : « les salonnières », « les filles de », les « épouses et concubines », les égéries, les engagées, les dénonciatrices et délatrices, la collaboration par le travail, les « amoureuses » et les intéressées. Comme le précisent avec beaucoup de bon sens les auteurs « A force de se focaliser sur les tondues, les actrices et les délatrices – qui continuent dans l’opinion à symboliser la collaboration dans le grand public -, on a oublié les autres engagements. La participation aux partis politiques, certes peu visible tant l’encadrement est masculin, est pourtant importante. Il y a deux engagements majeurs : le PPF de Doriot et le RNP de Déat. L’engagement du PPF est souvent lié à la LVF (…), et parfois à la Gestapo. » Un chapitre, « les engagées », malheureusement trop court, y est consacré.

La talentueuse Germaine Lubin, l’étrange Titaÿana, la sublissime Mireille Balin, et tant d’autres, sont de la cohorte de ces « femmes libres » vouées aux gémonies, à l’opprobre, « de même pour ces femmes tondues, ces mères d’enfants « maudits », jetées en spectacle, marquées durablement, voire à vie. » Les auteurs concluent leur livre avec justesse et sans jugement de valeur « Un certain nombre de femmes, magnifiques, ont utilisé cette possibilité (d’être seules et libres) en s’engageant dans la Résistance, au péril de leur vie. D’autres ont parfois utilisé cette liberté dans la collaboration. Nous avons toutes ces femmes en héritage. »

Collaboratrices est donc un livre véritablement inédit. C’est une intéressante synthèse, qui permet de comprendre et donne des pistes sur ce qu’est la collaboration au féminin. Le livre s’appuie sur une abondante bibliographie et un corpus de sources un peu faible. Nous avons noté l’absence de livres incontournables dans la bibliographie, comme : La Tondue de Philippe Frétigné et Gérard Leray ; collectif, Femmes en guerre, tome 2 (ETAI) ; Thérèse H., 17 août 1944, il est grand temps de faire ses paquets… ; Pierre Philippe Lambert et Gérard Le Marec, Paris et mouvements de la Collaboration, Paris, 1940-1944. Nous aurions aimé aussi que certains profiles soient plus développés. Mais cela aurait sans doute été difficile avec un livre de pas moins de 384 pages.

Collaboratices n’en demeure pas moins un excellent livre que nous conseillons plus que vivement si l’on ne connait pas les divers aspects de la collaboration au féminin.

 

BRANA (Pierre) et  DUSSEAU (Joëlle), Collaboratices, Paris, Perrin, 2024, 24 euros

 

mardi 23 juillet 2024

NOUVEAUTE LIVRE : Maryla Boutineau LES FEMMES DANS LES NUAGES (Mots-clés : aviatrice, pilote, aéronaute, parachutiste,pilotage)

 

Quelle belle initiative des éditions Heimdal de publier Les Femmes dans les nuages de Maryla Boutineau. Deux incroyables livres merveilleusement illustrés qui courent de 1784 à 1918 pour le tome 1 et de 1918 à 1945 pour le tome 2. Ils présentent les femmes aéronautes, parachutistes et aviatrices, du monde entier, qui ont couvert cette large période chronologique de leurs exploits. Autant dire que le sujet est vaste et presque impossible à cerner complétement. L’auteur c’est ingénieusement attachée à présenter, tout du moins pour le tome deux, ces femmes par continents et par pays, enfin par individuellement, mais sans suivre un ordre chronologique. Le tome 1er aborde, quant à lui, le sujet juste par pays, mais, là encore, d’une façon non chronologique.



On peut aisément qualifier ces deux opus de dictionnaires, dans lesquels on pioche à l'envie de l’information sur une pilote, un pays, voire un continent. Ce travail a dû demander une incroyable, une formidable, masse de travail et de recherche. En tous les cas le résultat en est plus que probant et réussi.

Une chose est cependant manquante, le continent africain. Hormis l’Egypte, l’Afrique du sud, la Rhodésie, l’Éthiopie, etc. ne sont abordés, alors même que ces pays eurent nombre de femmes pilotes, en temps de paix, mais aussi en temps de guerre. Dommage.



Maryla Boutineau c’est beaucoup appuyée sur la presse d’époque et internet pour concevoir son précieux travail. Une bibliographie de base est aussi au rendez-vous qui donne quelques pistes surtout en langue française.

Comme le précise la quatrième de couverture, « cet ouvrage fait revivre des personnages hauts en couleur qui, jusqu’à récemment, somnolaient dans des fonds d’archives d’une quarantaine de pays. » L’objectif est atteint, à merveille. On ne peut que conseiller ces deux beaux ouvrages bien documentés.

 

BOUTINEAU (Maryle), Les Femmes dans les nuages, tome 1, 1784-1918 29,5 euros

BOUTINEAU (Maryle), Les Femmes dans les nuages, tome 2, 1918-1945  39 euros

 

lundi 22 juillet 2024

NOUVEAUTE LIVRE : HELENE BOUCHER, La passion des airs (Mots-clés : aviatrice, aviation, pilotage, avion)

 

Bien des livres sur la jeune pilote Hélène Boucher (1908-1934), tuée dans un malheureux accident le 30 novembre 1934, ont vu le jour des années 1930 jusqu’à nos jours. Des biographies, bonnes ou moins bonnes, bien documentées ou non. Notons, parmi celles-ci, les livres de Bernard Marck (2003), Paul Thoraval (1948), Marguerite Escola (1946), Jacques Mortane (1936) ou encore Antoine Redier (1935).



Hélène Boucher, la passion des airs, édité par les amis de Yermenonville aux éditions Ella en est bien différent. Alors que, comme les autres, il retrace brièvement la brillante carrière de pilote d’Hélène Boucher, c’est sous un autre angle qu’il l’aborde, celui de l’intimité. En effet, en 2012, la nièce de l’aviatrice a fait don « à la commune d’Yermenonville d’un certain nombre d’objets et d’archives ayant appartenu à Hélène Boucher », au nombre desquels des documents manuscrits sous forme de feuillets et de correspondances. Dans le présent livre, ses écrits ont été regroupés dans des chapitres thématiques : Mont-de-Marsan où nait véritablement sa vocation ; le raid Paris-Saïgon en 1933.

« Chaque chapitre est introduit par une présentation contextualisant les écrits d’Hélène Boucher pour permettre au lecteur d’appréhender les circonstances qui ont donné lieu aux différents documents ». Au fil des pages, c’est une jeune femme affectueuse, drôle, volontaire, naturelle, « libres et familière »,  que l’on découvre au travers des lettres envoyées régulièrement à ses parents.  Avec ce livre, on comprend véritablement qui est Hélène Boucher, ses envies, ses espérances et sa pugnacité. 

En annexes, la vie et la carrière de pilote de l'aviatrice sont retracées au travers de repères chronologiques bien choisis. Ce qui permets de suivre plus aisément ses écrits. Notons enfin, que la partie sur les aviatrices et la cause féministe n'apporte pas grand chose à la connaissance du présent sujet.

Un livre à posséder si l’on s’intéresse à l’histoire de l’aviation, des aviatrices, mais surtout à Hélène Boucher.

 

Collectif, Hélène Boucher, la passion des airs, Lèves, Ella éditions, 126 pp., 20 euros

jeudi 18 juillet 2024

NOUVEAUTE LIVRE / Sylvie CAILLARD La mode des années 40, s’habiller sans renoncer (mots-clés : Mode, guerre, Occupation, vêtement)

 

La mode des années 40, s’habiller sans renoncer, de Sylvie Caillard, est une version entièrement revue et complétée de L’Elégance, comment être coquette sous l’occupation, paru en 2015, aux éditions Histoire et Collections. La présente édition est donc sortie aux éditions OREP basées en Normandie. Le livre est, en quelque sorte, une espèce de catalogue détaillé, par thématiques, de la mode entre 1940 et 1945, soit de l'Occupation à la Libération. La Drôle de guerre étant malheureusement absente de ces pages. Dix-sept sujets sont abordés parmi lesquels les revues de mode, nombreuses à l’époque, les tailleurs, les bijoux, les sacs à main, etc. Pour chaque chapitre, l’introduction est courte, l’accent étant mis sur l’image, plus que sur le texte ou les légendes. Par ailleurs, la qualité et le traitement des images rend  le livre tout particulièrement attractif.



Comme nous avions pu le dire dans un ancien post, il existe profusion de livres sur la mode de guerre dans les pays anglo-saxons, ce qui n’est pas le cas en France. Hormis l’incontournable livre de Dominique Veillon, La Mode sous l’Occupation, paru chez Payot en 1990, les seuls ouvrages accessibles sur ce sujet sont de rares catalogues d’expositions (Elégance et système D ; 1940-1944, se chausseur sous l’Occupation, etc.).


De fait, le livre de Sylvie Caillard donne de l’image à certains de ces livres qui en manquaient. Le chapitre consacré aux sacs à main est, sans doute, l’un des plus intéressant. Une chose manque cependant, la bibliographie, car les connaissances ne naissent pas dans les choux.

Notons que le livre s’enrichit de plusieurs reconstitutions particulièrement réalistes et réussies.

 

CAILLARD (Sylvie), La mode des années 40, s’habiller sans renoncer, OREP, 2024, 25,90 euros

jeudi 16 mai 2024

NOUVEAUTE LIVRE : Laurence Voïta LA GINGOLAISE Jeune femme soldat au destin singulier (Mots-Clés : guerrière, amazone, Espagne, Bourbon, Suisse)

 


La chose que l’on ne saura jamais est pourquoi une jeune femme, se présentant comme une jeune fille de dix-sept ans, fit autant d’efforts pour s’enrôler dans l’armée en tant qu’un homme. Cette dernière la refusa plusieurs fois, du fait de sa taille non réglementaire ; il lui manquait en effet trois centimètres pour obtenir les 1m64 réglementaires. Pour obtenir son recrutement, elle prit prétexte d’une possibilité de gagner ultérieurement les quelques centimètres nécessaires, du fait qu’elle avoisinerait seulement les dix-sept ans.

Elle rentra pour le service du roi Charles III d’Espagne, petit-fils de Philippe V le premier roi de ce pays à appartenir à la famille des Bourbons. Cet engagement dura du 26 décembre 1780 au 27 décembre 1781. C’est pour valoriser la reprise de l’île de Minorque par les Hispaniques (avec l’aide des Français) que l’on doit de connaître le soldat Carlos (traduction de Charles) Garain. En effet ce territoire fut britannique depuis la guerre de Succession d’Espagne qui vit également tombé Gibraltar dans l’escarcelle anglaise. La révolte des colons américains amena France, Espagne et Pays-Bas à déclarer la guerre à l’Angleterre.

Ce militaire était en fait une jeune femme vierge qui avait également triché sur son âge comme on l’a vu. Se disant native du village de Saint-Gingolph, partagé en deux domaines territoriaux différents depuis 1569. À cette époque la partie occidentale, par le traité de Thonon, resta aux mains du duc de Savoie alors que la partie orientale revenait aux autorités du Valais.

Vu la réputation de combattant exceptionnel des Suisses, la prime d’engagement versée à ceux-ci était bien plus élevée que pour ceux qui se déclaraient sujets du roi de France.  Ainsi cette jeune personne, née pourtant dans les terres du duché de Savoie autour de Thonon-les-Bains, en s’engageant à Monthey en Bas-Valais se dit ressortissante Valaisienne. 

Laurence Voïta reconstitue la vie possible de cette personne, à partir d’un court texte publié en décembre 1781 à Barcelone, afin de rapporter la mort héroïque du soldat Carlos Garain qui avait dissimulé son identité de femme. On nous propose une reconstitution nécessairement romancée de l’enfance et des aventures, sous le drapeau d’un régiment helvétique. L’essentiel du temps militaire de Carlos Garain décrit ici, se passe dans le voyage qui l’emmène de Suisse aux îles Baléares.

C’est la dure vie en temps de campagne pour arriver sur les lieux des combats qui est bien approchée. Voilà un thème qui n’a jamais été traité que fort parcimonieusement et cela permet de découvrir les affreuses conditions sanitaires dans lesquelles vivait alors la troupe.

Auteur : Villoteau

 

Laurence VOÏTA (Laurence), La Gingolaise : Jeune femme soldat au destin singulier, Paris,  Favre, 2024, 174 pages